Ouvrir le menu principal

iGeneration

Recherche

Actualités

Siri : Apple paye 96 millions de dollars pour clore une plainte sur la confidentialité

Florian Innocente

jeudi 02 janvier à 17:15

Services

Apple a accepté de verser 96 millions de dollars (93 millions d'euros) pour clore une action en justice liée à Siri et la confidentialité des données d'utilisateurs. Une action de groupe avait été entamée en Californie.

Image iGeneration.

La plainte, retoquée dans un premier temps, se basait sur la découverte d'enregistrements audio d'utilisateurs qui avaient été captés et transmis par erreur vers les serveurs d'Apple lorsque Siri avait cru entendre l'ordre de se déclencher. Des bribes de conversation étaient dès lors captées et transférées vers des tierces parties.

Il était apparu à cette occasion qu'Apple se reposait sur des partenaires extérieurs pour analyser la qualité des réponses de son assistant. Ces personnes étaient parfois en mesure de trouver parmi les échantillons collectés des propos susceptibles d'identifier l'utilisateur. Apple avait fini par internaliser cette prestation et ajouté une option de confidentialité pour refuser le partage d'échantillons.

Siri : des oreilles humaines écoutent des conversations parfois très privées enregistrées par accident

Siri : des oreilles humaines écoutent des conversations parfois très privées enregistrées par accident

Ces oreilles françaises qui écoutaient les enregistrements de Siri

Ces oreilles françaises qui écoutaient les enregistrements de Siri

Apple a réfuté tout comportement répréhensible, mais n'en a pas moins souhaité clore l'affaire qui date de 2019. Les 96 millions devront se partager entre les plaignants (environ 20 $ chacun) et leurs avocats, Reuters estimant que ces derniers percevront 28 millions en honoraires et 1,1 million en remboursement de frais. Le même cabinet s'est attaqué à Google pour des faits similaires, le jugement est en attente.

Source : Reuters

Samsung travaillerait sur un capteur photo pour l’iPhone 18

Félix Cattafesta

jeudi 02 janvier à 16:45

iPhone

Cela fait des années que Sony s’occupe de créer les capteurs photo de l’iPhone. C’est loin d’être un secret, et ce partenariat a été officialisé par Tim Cook en 2022 lorsque le CEO s’est rendu chez le fabricant japonais avant d’en partager une photo sur Twitter. Cependant, les choses pourraient changer dans les années à venir : Apple aurait dans l'idée de faire appel aux services de Samsung.

Image iGeneration

Le généralement bien informé Ming Chi-Kuo avait avancé cette théorie à l’été. Il déclarait qu’Apple était intéressée par un capteur CMOS (CIS) ultra-large 1/2,6 pouces de 48 mégapixels, qui pourraient arriver dès l’iPhone 18. Selon ses dires, Samsung aurait créé une équipe entièrement dédiée aux besoins de Cupertino. Cette idée a aujourd’hui été appuyée par le fuiteur Jukanlosreve, très prolifique sur les cuisines de Samsung depuis quelques mois et ayant diffusé des photos du futur Galaxy S25 Ultra. Il explique :

Samsung développe actuellement un capteur d'image « à empilement de trois couches » dans une configuration PD-TR-Logic pour Apple. Ce capteur est plus avancé que l'Exmor RS de Sony, et je pense qu'il ne peut pas être exclu comme candidat potentiel pour le capteur principal.

Un tel système « à empilement de trois couches » pourrait permettre d’augmenter la vitesse de traitement des signaux, augmentant ainsi la réactivité de l’appareil tout en supprimant le bruit sur les photos. Le passage de Sony à Samsung serait un gros changement pour l’iPhone, bien qu’on imagine qu’Apple ne couperait pas les ponts avec le fabricant japonais : il a tout intérêt à avoir deux sous-traitants afin de faire jouer la concurrence et pour s’assurer une plus grande fluidité sur les chaînes de production.

Bonne nouvelle, le prix de l’électricité devrait baisser en France en février

Nicolas Furno

jeudi 02 janvier à 14:00

Domotique

La fin du bouclier tarifaire sur l’électricité aura bien lieu le 1er février 2025, comme prévu. Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, cela n’entraînera pas de hausse sur les prix de l’électricité en France. Au contraire, les tarifs devraient baisser, puisque l’on évoque une diminution de l’ordre de 14 % sur le tarif réglementé, même si ce sera sans doute plus compliqué. C’est notamment la conséquence de la censure du gouvernement de Michel Barnier, qui prévoyait d’augmenter les taxes, ce qui aurait mécaniquement conduit à une augmentation des tarifs.

Montage iGeneration, photo de base Maxx Sas.

La baisse prévue au 1er février concerne le tarif réglementé de l’électricité, celui pratiqué par EDF sur ses offres bleues, y compris l’option Tempo. Elle correspond principalement à un ajustement par rapport au prix du mégawattheure sur le marché de gros, qui a nettement baissé ces derniers mois. Les offres de marché de nombreux acteurs privés ont été modifiées en conséquence, pas encore les offres règlementées, dont les variations de prix sont soigneusement encadrées. Si les prix seront plus intéressants dans les prochaines semaines, on ne sait pas encore réellement de combien sera la baisse. En effet, les 14 % annoncés ne tiennent pas nécessairement compte de tous les facteurs et il y a deux augmentations qui devraient annuler une partie des gains.

Tout d’abord, l’accise devrait augmenter le tarif TTC de 0,012 € pour chaque kWh consommé. Cette taxe est payée par tous les consommateurs et c’est en particulier elle qui avait été bloquée par le bouclier tarifaire. On reviendra alors aux tarifs précédents à compter du 1er février, avec toutefois une indexation sur l’inflation qui l’augmentera un petit peu plus. Même si on parle d’à peine plus d’un centime par kWh, cela représentera malgré tout plusieurs dizaines, voire centaines, d’euros supplémentaires sur la facture annuelle. Autre hausse à prévoir, celle de la TURPE qui sert à financer le réseau électrique et qui devrait provoquer une hausse de 2 à 3 % de la note finale.

À l’arrivée, si les 14 % de baisse initialement promis par le gouvernement semblent bien compromis, on devrait avoir au moins 10 % de réduction sur le tarif réglementé. Comme pour les précédents changements de prix, il s’agira d’une moyenne, avec des différences qui pourront être importantes en fonction des offres précises. En particulier, les abonnés Tempo pourraient avoir une mauvaise surprise, si les jours rouges (peu nombreux, électricité bien plus chère) diminuent alors que les bleus (très nombreux, électricité moins chère) augmentent : le tarif réglementé baisserait bien en moyenne, alors que le prix pourrait augmenter à l’année pour les abonnés. C’est pourquoi, sauf si vous avez encore une offre à prix fixe d’il y a quelques années, il est sans doute préférable d’attendre.

Si vous cherchez à changer d’abonnement, la bonne affaire du moment serait sans doute l’offre Zen Fixe (prix de marché, garanti pendant deux ans) qui est passée hier à 0,1753 € TTC du kWh en option base, soit 30 % de moins que le tarif réglementé. Même en ajoutant la nouvelle valeur de l’accise, cela reste une bien meilleure offre qu’en 2024. Comme j’ai pu le vérifier en étudiant mes propres chiffres de consommation sur l’année 2024, ces nouvelles offres d’EDF n’ont jamais été aussi proches de ce que j’ai payé avec Tempo. J’ai hésité un moment changer d’abonnement, la gestion des jours rouges restant une complication en hiver quand on se chauffe à l’électricité, mais je vais plutôt attendre de découvrir les nouveaux prix en février.

À partir de ma consommation réelle sur l’année 2024 et ce que j’ai payé avec l’option Tempo, j’ai estimé la différence avec les nouveaux tarifs Zen Fixe d’EDF : 58 € de plus seulement avec l’option heures creuses. Il manque néanmoins les hausses prévues en février, tandis que l’on ne connait pas encore les nouveaux prix ajustés de Tempo. Image iGeneration.

Tout dépendra en effet de la nouvelle grille de tarifs réglementés. Une chose est sûre : en ce début de l’année 2025, les offres bleues en option base et heures creuses ne sont pas intéressantes. Quant à l’option Tempo, elle doit être jugée à l’année et certainement pas en cette saison, où les jours rouges sont nombreux. Pour rappel, vous pouvez simuler le prix que vous auriez payé avec différentes offres en vous basant sur votre consommation réelle avec ce simulateur1.

Électricité : ce simulateur indique si l’option Tempo d’EDF serait intéressante pour vous

Électricité : ce simulateur indique si l’option Tempo d’EDF serait intéressante pour vous

L’autre gros changement potentiel à venir en 2025 pour l’électricité concerne les heures creuses. La simplicité du modèle actuel, avec huit heures creuses tous les jours de 22 heures à 6 heures le lendemain, ne correspond plus à notre réalité où la production d’énergies renouvelables peut être forte en journée (les panneaux solaires l’été) et où, à l’inverse, les tensions peuvent avoir lieu la nuit. C’est pourquoi une nouvelle grille devrait entrer en vigueur en août 2025, avec des heures creuses également présentes en journée et des heures pleines la nuit.

Le détail n’est pas encore connu, même si on devrait avoir des heures creuses dans l’après-midi, au moins en été. Une mauvaise nouvelle pour les conducteurs de véhicules électriques qui comptaient sur les heures creuses nocturnes pour charger leur voiture. À moins d’avoir une borne de charge puissante, la nouvelle organisation pourra les empêcher de « faire le plein » pendant la nuit. Ce sera un autre facteur à considérer pour juger de l’intérêt des offres comme Tempo.


  1. Attention, les nouveaux prix Zen Fixe n’ont pas encore été mis à jour lorsque j’écris ces lignes.  ↩︎

Disney+ prépare une offre à 1,99 € par mois pour un an

Florian Innocente

jeudi 02 janvier à 11:55

Services

Disney+ prépare une offre promotionnelle sur sa formule avec publicité. D'après Frandroid, le forfait à 5,99 € par mois comprenant une poignée de pubs dans les programmes va être proposé à 1,99 €, et ce pour une durée d'un an. L'offre resterait sans engagement. Le service avait déjà fait quelque chose dans le genre l'année dernière mais sur un mois seulement.

Cette formule de premier prix diffuse en 1080p sur deux appareils simultanément et on n'a pas droit aux téléchargements. Pour faire sauter ces limitations et ne plus avoir de publicité, il faut aller vers le forfait à 9,99 €.

1,99 € par mois, même avec ces limitations, cela reste intéressant pour picorer un programme de temps en temps, il y a le choix en contenus récents ou anciens à revoir, ou pour se mettre à jour sur des séries devenues fameuses. Cette offre est prévue pour être mise en ligne demain, vendredi 3 janvier.

Apple TV+ : cinq séries et cinq films à découvrir pendant le weekend gratuit

Apple TV+ : cinq séries et cinq films à découvrir pendant le weekend gratuit

Est-ce que vous stockez vos Messages indéfiniment ?

Florian Innocente

jeudi 02 janvier à 11:05

Sondage

Êtes-vous du genre écureuil avec vos messages dans l'app d'Apple du même nom ? Autrement dit, stockez-vous l'intégralité des conversations avec leurs photos et et vidéos ? Ou alors, devant le poids que peut représenter ce poste de stockage sur votre iPhone ou sur iCloud, avez-vous pris le taureau par les cornes et choisi de ne garder que les messages les plus récents. C'est-à-dire ceux qui ont moins d'un an ou, plus radical encore, ceux des 30 derniers jours seulement ? Et tant pis pour les souvenirs qui peuvent partir à la benne.

Image iGeneration.

Ce sont les 2 options de durée de stockage que propose Apple, en plus du réglage par défaut qui consiste en un stockage sans aucune limite de durée. Un tour sur les iPhone de la rédaction a montré des volumes de stockage dans Messages allant de moins de 6 Go à presque 73 Go.

La question est donc : quelle durée de rétention utilisez-vous pour Messages ? (Tapez « Messages iCloud » avec Spotlight pour aller directement à l'écran de réglages).